Athmosphères 2024 : un festival pour un monde plus durable et plus juste
Imaginez un festival gratuit qui aurait pour thème notre rapport au vivant et à l’environnement. Eh bien, il existe ! Le Festival Atmosphères fête sa 14ème édition et il aura lieu à Courbevoie, comme chaque année, du 9 au 13 octobre 2024.
« Notre maison brûle mais nous regardons ailleurs » : respirez, cette phrase n’est pas de Jacques Chirac à l’origine mais bel et bien de Jean-Paul Deléage, historien des sciences de l’environnement. Mais qu’importe l’auteur, la citation sied parfaitement au festival Atmosphères tant ce genre de manifestation permet de regarder dans la bonne direction, celle de l’écologie responsable. On est loin pourtant du greenwashing cher aux entreprises du CAC 40, et heureusement.
Imaginé au départ par le réalisateur de documentaires Pascal Signolet, le festival fait écho à nos préoccupations les plus profondes (pour les plus lucides d’entre nous, bien entendu) en terme de transition écologique et sociétale. Entre art et sciences, Atmosphères a avant tout pour ambition d’informer et de faire réfléchir sans oublier de divertir. Cinéma, rencontres et débats animés seront à l’honneur de cette nouvelle édition parrainée par le comédien Swann Arlaud, cofondateur de l’association CUT ! (Cinéma Uni pour la Transition ) et par Claire Nouvian, activiste des fonds marins, fondatrice de l’association Bloom et auteure du livre à succès Abysses.
Pascal Signolet
L’océan et les écosystèmes marins en général seront d’ailleurs parmi les thèmes majeurs de cette mouture 2024, « Année de la Mer » oblige. Le documentaire inédit Deep Rising de Matthieu Rytz traitant des grands fonds mis en danger par les extractions minières sera à cette occasion présenté lors de la cérémonie d’ouverture. A noter également, l’avant-première du somptueux film d’animation « Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau » de Gints Zilbalodis le samedi 12 octobre après-midi, une petite merveille poétique où un déluge inattendu apprend aux animaux survivants à collaborer pour survivre. Onirique ? Métaphorique ? Peut-être.
En ce qui concerne le reste du programme, l’offre est si riche qu’il est presque impossible de la résumer*. Il faudrait tout voir, ou presque. A peine pourrait-on conseiller de participer au moins à une ou plusieurs rencontres sur des thèmes aussi essentiels que passionnants tels le gaspillage alimentaire , l’agriculture de demain, l’obsolescence programmée ou les nouvelles mobilités, sans oublier les aires marines protégées (avec projection du film du même nom, débat animé par Sébastien Follin et participation de Claire Nouvian) !
Un rendez-vous à ne surtout pas manquer.
→ Demandez le programme !
* Important : le festival est gratuit mais nécessite un pass. Attention également, parmi les différentes manifestations proposées, la performance acrobatique « Yé ! (L’eau) » de la compagnie Circus Baobab est le seul spectacle payant, une billetterie solidaire étant mise en place pour couvrir les frais de ces artistes guinéens.