Noëls d’Alsace…

Un foie gras de canard onctueux (mon préféré, je n’y peux rien), des crabes, des langoustines, des huîtres iodées relevées de jus de combawa, un poisson de lac arrosé d’un beurre citronné, une volaille délicatement truffée… Je ne sais pas pourquoi mais je crois que cette année du vin d’Alsace s’impose pour le Réveillon.

Du riesling surtout pour sa belle acidité, son côté minéral, sa complexité qui flirte aussi bien avec le floral qu’avec le fruité. Des notes se révèlent, selon l’année et les sols où poussent les vignes alsaciennes : agrumes, fruits confits, fleurs blanches telle l’aspérule, minuscule étoile des sous-bois au parfum de vanille, de miel et de foin… Le granit fait du riesling un « vin de fruits », la marne, mélange de calcaire et d’argile, lui confère de la puissance, évoque le citron, pousse parfois au pétrole près de Ribeauvillé. Le gré lui donne un côté fumé…

Mais je m’égare, et je n’ai rien cuisiné !

2 avis pour “Noëls d’Alsace…

  • 29/01/2011

    A quand le panégyrique du gewurztraminer ?

  • 21/01/2011

    Quand l’oenologie est poésie !

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