Bruno’s kitchen – Plus c’est court, plus c’est bon !

Les circuits courts ne sont pas les 24h du Mans version 12h. Ça cause de limiter le transport des aliments entre producteur et consommateur. Si vous habitez à moins de 100m d’une supérette, ce n’est pas non plus un circuit court…
Fi des champignons de Paris polonais ou des cerises chiliennes…
Consommez local et sans intermédiaire !

www.resau-amap.org
Association pour le maintien de l’agriculture paysanne. On paye un abonnement auprès d’un producteur, on passe commande et on va chercher ses produits.

Inconvénient : chaque producteur livre un jour précis. Il faut se déplacer pour chacun. De plus, l’adhérent s’engage à acheter tout au long de la saison.

Avantage : tout ce qui est produit est vendu. Rémunération équitable et raisonnable car sans intermédiaire : elle permet au producteur de couvrir ses frais et dégager un revenu décent, tout en restant abordable pour le consommateur.

Laruchequiditoui.fr
Pas d’adhésion, on parcourt le site de la Ruche la plus proche, on paye en CB, on vient chercher ses produits quelques jours après dans un local dédié (généralement le samedi). Souvent, les producteurs sont présents et on découvre des variétés de produits inconnus en grande distribution. Là encore, prix équitables et raisonnables. Il en existe 1000 en Europe.

kelbongoo.com
Cette start up parisienne permet de commander son panier et de le récupérer au point-relais. Pas de gaspillage et on respecte la saisonnalité.

Grâce au développement des supermarchés bio, il est aussi possible de commander des paniers en circuit court.

www.marchesurleau.com
Enfin, une initiative francilienne intéressante : le marché sur l’eau. Une péniche qui apporte à Paris la production de primeurs des agriculteurs picards. Entre 11 et 19€ le panier ou en vrac, à récupérer aux points-relais.

Surtout : SUIVEZ LES SAISONS ! Les fraises en plein mois de décembre ou les asperges à la rentrée : non, non et non ! Elles viendront forcément de l’autre bout de la terre, n’auront pas été cueillies à maturité pour supporter le voyage et seront dégueulasses et chères.

« C’est d’la merde nom de Dieu » disait feu Jean-Pierre Coffe !